jeudi 27 novembre 2008

"LES FEMMES SOLIDAIRES" : DE LA JOIE ET DE LA BONNE HUMEUR ACTIVES.


Elles brodent, cousent, tricotent, peignent, concentrées sur leur ouvrage. Sous leurs doigts experts, de magnifiques petits objets prennent naissance, le tout dans un sympathique brouhaha de bavardages et de rires. Telle est, tous les jeudis après-midis, l’ambiance des « Femmes Solidaires » des Mages. Cette association autrefois dénommée « Les femmes françaises » est née en novembre 1945, issue des Comités de Libération. Sa première présidente fut Mme Praden. Aujourd’hui ce sont Mmes Claudette Brès et Jeanine Gineste qui président aux destinées de cette sympathique association qui regroupe environ 150 adhérentes. Un grand nombre d’entre elles se retrouvent une fois par semaine afin d’effectuer ensemble et dans la bonne humeur des activités manuelles et artistiques .Les objets réalises sont vendus lors de leur exposition annuelle qui a lieu chaque année le premier dimanche de juin.
Ces charmantes et dynamiques dames joignent ainsi l’utile à l’agréable. Elles éprouvent la joie de se retrouver, brisant ainsi l’ennui et la solitude tout en participant à des actions caritatives : dons aux Restos du cœur, au Téléthon, à l’opération brioches, à l’association Justine et Jeremy. Pour cela elles organisent aussi des concours de belote, un grand loto. Elles font deux voyages par an et de temps en temps un repas convivial.
Même si la plupart sont retraitées, elles n’en oublient pas d’avoir une réflexion sur la place de la femme dans la société, ses problèmes. Association féministe et solidaire, « Femmes Solidaires » a pour but la défense des droits et de la dignité des femmes en France et dans le monde, et participe à la lutte contre le sexisme, le racisme, les violences et mutilations sexuelles… Elles ne perdent pas de vue qu’aucune revendication venant des femmes n’a jamais été considérée comme une demande normale, une bataille facile, et que toutes les victoires des femmes ont été remportées à l’arrachée, du droit de vote à l’équité salariale, en passant par les congés de maternité et le droit à l’avortement.
Alors, pour qu’on n’oublie pas et que ça se sache, elles organisent chaque année, en mars, « La journée de la Femme » à la salle Fernand Léger.
Un bel exemple !