vendredi 12 novembre 2010

La commémoration du 11 novembre demeure un moment forte de notre histoire


La  commémoration de l’armistice du 11 novembre s’est déroulée sous un beau soleil. Comme chaque année, pour se rendre devant le monument aux morts, le cortège a défilé portes-drapeaux des anciens combattants en tête, suivis de l’Harmonie des Mineurs grâce à laquelle cette cérémonie revêt chaque fois une connotation très  solennelle.
Dans son discours, le maire Jean-Claude Paris rappela la symbolique de cette commémoration du 11 novembre, date qui restera à jamais gravée dans notre histoire, même si  certains, hélas, en ont oublié la signification emblématique :
« Le 11 novembre 1918 prenait fin le plus terrible conflit que l’humanité ait jamais connu  et dont personne n’aurait imaginé alors qu’il ouvrait un siècle marqué par la  barbarie au cœur même de la civilisation européenne et dans le monde. Une victoire chèrement acquise par la France et ses alliés. Le nombre de morts, d’invalides, de gueules cassées ont marqué  à jamais  notre conscience nationale. Aucune famille, aucun village, aucune ville qui ne furent épargnés par la douleur et par le deuil. Depuis 1923, la nation a souhaité rendre leur hommage que l’on n’oublie pas le sacrifice de ses enfants. A Paris sur la tombe du soldat inconnu, en France devant les monuments aux morts. »
Alors que le dernier des «poilus» français, Lazare Ponticelli, s’en est allé en 2008, les cérémonies de commémoration de cette année ont rendu hommage à un autre 11 Novembre. En effet, il y a 70 ans,  le 11 novembre 1940, des lycéens et étudiants parisiens manifestèrent devant la tombe du soldat inconnu pour protester contre l'occupation nazie. Partout en France chacun célébra à sa manière cette journée qui devait marquer le début de la de la Résistance, après l’appel du 18 juin du général De Gaulle.
Puis la jeune Emile Lopez fit la lecture de  la lettre émouvante  qu’un  écrivait à ses enfants du fond de sa tranchée : « travaillez pour la paix, la postérité et la fraternité de l’univers, et à évitez cette horrible chose qu’est la guerre ».
Ensuite Shirley  et Emilie Lopez répondirent à l’appel aux morts de Gilbert Floutier.

Le maire salua l’Harmonie des Mineurs dont la présence est  incontestablement    appréciée par la population; il remercia l’assistance, tout particulièrement les enfants présents, en regrettant toutefois qu’ils ne soient pas assez nombreux…