samedi 19 février 2011

Le Film Severn a permis un débat très fructueux sur la préservation de la planète

Mardi, une cinquantaine de spectateurs s’étaient déplacés à Bauquier non seulement pour voir le  film « Severn » de Jean-Paul Jaud, mais aussi pour participer au débat qui devait suivre. Une soirée qui s’est avérée très édifiante.
En 1992, au Sommet de la Terre à Rio de Janeiro, Severn Cullis-Suzuki, une enfant de 12 ans interpellait les dirigeants du monde entier sur la situation humanitaire et écologique de la planète.
En 2009, Severn est une jeune femme de 29 ans qui s'apprête à donner naissance à son premier enfant. Ce long-métrage documentaire propose une mise en regard du discours de Severn en 1992 avec la vision qu'elle porte sur le monde en 2009. Que s'est-il passé depuis 18 ans ? Quels sont les engagements environnementaux qui ont été tenus ? A quelles urgences et nouveaux défis le monde doit-il faire face ?
Pour faire écho aux interpellations de Severn et pour répondre de manière résolument optimiste aux désillusions qu'elle pointe, le film prend le parti de mettre en lumière des initiatives positives, menées aux quatre coins de la planète. par des personnes remarquables. Ce documentaire ramène chacun d'entre nous à une question universelle et essentielle : quel monde laisserons-nous aux générations futures ?
De très belles séquences qui montrent qu'on peut répondre aux interpellations de Severn, qu'on doit protéger la biodiversité, qu'on peut faire le choix du zéro pesticide, qu'un autre monde est possible.
Le débat a démarré très vite, le public présent étant déjà gagné à la cause.
 
Les invités : Louis Julian, viticulteur bio à Ribaute-Les Tavernes, militant syndicaliste à la Confédération paysanne, militant dans la lutte des collectivités locales qui veulent choisir leur destin (c'est lui qui a été agressé par le commandant de gendarmerie d'Anduze, et qui a porté plainte, cf bel article dans Midi Libre dernièrement). Un homme qui parle bien de la terre vivante, de son métier et de ses convictions, qui donne de bonnes nouvelles de ce projet collectif de la Grange des Prés, cher au cœur d'Édouard Chaulet, maire de Barjac.
Pierre Sellenet, militant écologiste qui vit ses convictions dans son travail à la Biocoop d'Alès, dans ses engagements de Faucheur volontaire, qui répond volontiers aux questions d'un public très intéressé et qui ne se serait pas arrêté.
La conversation s'est continuée autour d'un verre de vin bio produit par Louis Julian.