Une
cérémonie particulièrement émouvante s'est déroulée, ce lundi 18 juin sur la place
Salengro en présence d'un nombreux public et de représentants d'autorités
civiles et militaires, de porte-drapeaux d'anciens Combattants et déportés,
d'élus parmi lesquels on notait
Christophe Amalric, maire de La Barben, Patrick Malavieille maire et conseiller
général de La Grand Combe, Jean-Claude Paris Maire des Mages et conseiller
Général de Saint Ambroix,Gérard Catanèse maire de Saint Florent et Raymond Reboul, 1er adjoint, Jeannot Tourre maire honoraire, le lieutenant colonel
Hervé Clausse, président honoraire du Souvenir
Français et de Félix Sliwinski ami du jeune martyr mis à l'honneur . L'Harmonie des Mineurs, toujours présente lorsqu'il s'agit de
célébrer des commémorations donnait à cette manifestation une connotation
grandement solennelle.
Tous
étaient réunis en ce jour emblématique du 18 juin pour dévoiler une plaque
commémorative en l'honneur de Guy Adamiak, jeune résistant polonais blessé à La
grand-Combe par un milicien nazi et venu décéder peu après, le 16 juillet 1944,
à Saint-Florent où était installé un camp de résistants polonais. Il avait 20
ans. Son nom est gravé sur le monument aux morts de La Grand-Combe. Sa famille
et ses amis ont demandé qu'à Saint Florent aussi, chacun se souvienne.
Le
maire Gérard Catanèse évoqua la symbolique du 18 juin, jour de l'appel du
Général De Gaulle dont on fêtait le 72ème anniversaire. Il cita la
phrase d'André Malraux" Ce fut grâce à ces hommes et ces femmes, le
courage de ces combattants de l'ombre, que débuta dans les maquis le grande
lutte des ténèbres" Et de poursuivre" Parmi cette famille
résistante, Guy Adamiak patriote d'origine polonaise assassiné par un agent de
la Gestapo est venu mourir à Saint Florent .Il est mort pour la France et la
Liberté avec courage…et puisque son nom figure sur le monument aux morts de la
Grand-Combe ,il est bien évidemment normal d'accepter à St Florent l'apposition
d'une plaque souvenir, pour le devoir de mémoire des générations présentes
et futures"
C'est
dans se sens que Patrick Malavieille poursuivait avec beaucoup d'éloquence cet impératif
"Il est important que pour le
devoir de mémoire, les places, les rues ou les allées portent le nom de
personnes parfois célèbres, parfois anonymes, que nous soyons fiers de rendre
hommage à celles et ceux qui ont su se lever contre la barbarie nazie. Je
voudrais en ce 18 juin rendre hommage à tous ces résistants parfois tombés en
pleine jeunesse, afin que nous soyons libérés comme c'est le cas de Guy Adamiak
…Il s'agit d'un devoir de mémoire et de connaissance qui doit être enseigné
dans les écoles…."
Pour
terminer, Félix Sliminski à l'époque garçonnet de 10 ans, dont la famille était amie de Guy
Adamiak et qui est à l'origine de cette démarche, lut avec beaucoup d'émotion la citation et la médaille vermeil de la
République en faveur de son ami :"un jeune et ardent volontaire qui a
mis au service de la France toute sa foi et toute sa volonté, d'un courage
exemplaire, il a pris part aux
opérations pour la Libération, toujours volontaire pour les missions
dangereuses…"
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