mardi 31 juillet 2012

Une exposition contre l’exploitation du gaz de schiste dans le hall de la mairie



L’exploitation du gaz de schiste par la technique de fracturation hydraulique à soulevé un levier de boucliers un peu partout en France et surtout dans notre région qui semble particulièrement convoitée par certaines sociétés pétrolières en recherche d'énergies de substitution au pétrole qui, tôt ou tard, finira par s’épuiser. A leurs yeux, le gaz de schiste en offrirait une excellente et rentable alternative. Sauf que, la technique de fracturation hydraulique, déjà utilisée en Amérique s’avère catastrophique d’un  point de vue écologique et humain.
Des collectifs se sont constitués pour informer les populations et éveiller les méfiances. Ainsi le collectif A.J.C animé par Jacqueline Solia et Jasmine Reymondon se réunit tous les lundis à 18h30 au deuxième étage de la bibliothèque des Mages, prêtée gracieusement par la municipalité. S’agissant d’un collectif, ces réunions de Vigilance-Action sont ouvertes à tous et n’exigent aucune adhésion. Il est très intéressant de participer au moins à l'une d'elles pour être édifié sur l'ampleur du problème et des risques encourus. Certes, il y a un moratoire sur l'exploitation du gaz de schiste. Mais, actuellement les sociétés pétrolières ont obtenu le droit d’explorer scientifiquement les sites susceptibles de contenir du gaz de schiste. Ce qu’il faut savoir, c’est que le code minier autorise à la suite de ces explorations scientifiques,  l'exploitation du sol sans qu’il soit besoin d'enquête publique !.. Quand on sait que 3 à 5 forages sont creusés au km2 d'une profondeur de 3000m, que chacun d'eux nécessite environ 15000m3 d'eau (soit 15 millions de litres) auxquels on ajoute un additif dont la composition chimique est tenue secrète, qu’il est prévu des installations de traitement et de stockage très importantes en surface, et qu'une réintroduction des déchets est envisagée dans les anciennes galeries de mines, on frémit aux conséquences catastrophiques pour notre vallée de l ’Auzonnet, en particulier, et pour notre planète en général. Pour Jacqueline Solia et Jasmine Reymondon, on ne prépare pas l’avenir, bien au contraire, on souille notre bien commun qu’est l’eau.
A l’occasion de la Journée internationale contre le gaz de schiste , deux grands rassemblements sont prévus en France. Un dans le nord, l’autre dans le grand sud, à Saint-Christol- les-Alès, le 22 septembre 2012.