mercredi 1 janvier 2014

Guernica



L'année 2014 s'en est allée.
Pour certains d'entre nous, les plus nombreux, j'espère, elle aura été bien heureusement conforme à
ses vœux et ses souhaits avec de grands bonheurs tels que succès ou réussites, mariages ou une
Naissance.
Pour d'autres elle aura été plus chaotique, plus triste, plus malheureuse ou plus dramatique à cause
d’un échec, de difficultés familiales, de la maladie ou de la perte d'un être cher...
Ainsi va la vie, au gré du temps qui passe...
Toujours est-il que, sur un plan plus général, 2014 aura certainement marqué un tournant dans
l'Histoire. On aurait pu s'en douter, voire le redouter tant les signes avant-coureurs étaient nombreux.
Sommes-nous naïfs ou aveugles ? Ou bien notre impuissance à trouver une solution nous contraint-elle à opter pour la politique de l'autruche ?
En 2014, on a commémoré le centenaire du début de la première guerre mondiale, la der des ders,
comme un devoir de mémoire pour l'Humanité, mais celle-ci sera restée sans écho.
Hélas, 2014 aura surtout été l'année des paradoxes où l'irrationnel, l'impensable et la barbarie seront
entrés dans l'Histoire par la petite porte et se sont banalisés au même titre qu'un fait divers: otages que l'on décapite, femmes que l'on enlève, que l'on viole, que l'on lapide ou que l'on vend, hommes, enfants, vieillards inutiles que l'on massacre, SDF qui crèvent dans l'indifférence générale, états à la dérive, peuples qu'on assassine, génocides effroyables perpétrés dans l'apathie ou l'impuissance politicienne, séismes ou catastrophes de tous ordres, pendant que certains s'enrichissent ou pavanent avec une indécence lamentable. Tout cela s'est vulgarisé à tel point qu'on se gargarise davantage des élucubrations nocturnes d'un président (pour une fois normal?), ou de l'incarcération d'une bimbo, que des drames qui secouent le Monde...
Et notre planète ressemble de plus en plus à une immense mare aux canards où naviguent des bateaux ivres, des requins voraces et d'innocentes carpes qui se débattent dans une eau de plus en plus nauséabonde.
Tout cela ne rien laisse augurer de bon pour le peuple des hommes. Entendez par cela des humains
qui nous ressemblent, mais qui n'ont pas eu la chance de naître au bon endroit. Combien d'entre eux aimeraient être à notre place, nous qui nous plaignons de divers maux dont eux-mêmes en ignorent même le sens comme, smic, retraite, sécurité, assurance maladie, bien-être, fête, confort ou tout simplement joie de vivre ?
La malédiction de cette fichue boite de Pandore continue hélas son chemin, en gardant à jamais prisonnière les reliques de l'Espérance.,.
C’est pour cela que j'ai choisi le légendaire et pathétique tableau de Guernica...parce qu'il y a cette fleur minuscule qui symbolise la fragilité, la vie et l'Espoir d'un monde meilleur...
Alors, en regard de tout cela, que peut-on se souhaiter ?
Bien évidemment pour vous tous : bonheur, santé, prospérité et que jamais les larmes, sinon celles de
joie, ne coulent sur vos joues...
Bonne année 2015...sincèrement...résolument...