samedi 22 novembre 2014

Saint-Florent-sur-Auzonnet : La cité de l'Aubradou fait peau neuve

Christine Campello s'investit totalement dans la réhabilitation de l'Aubradou
L'Aubradou ! L'endroit est paisible et bucolique. Un havre de verdure situé a flanc de colline où, naguère,  les Houillères en pleine expansion ont construit des cités pour leurs personnels, mineurs ou employés, qui travaillaient au puits de Saint-Florent. Dix bâtiments qui hébergeaient alors 160 familles dans des logements confortables et fonctionnels.
Malheureusement, le déclin, puis la fermeture des mines ont entraîné petit à petit la  désaffection du quartier.
Mais l'endroit ne manque pas d'atout et il fait bon y vivre. C'est pourquoi, une société patrimoniale niçoise gérée par la famille Ebersweiller a racheté l'ensemble des bâtiments afin de les réhabiliter avec pour objectif essentiel de les rendre agréables et accueillants pour les locataires.
Actuellement sur 120 logements, 59 ont entièrement été rénovés et loués. Pour un prix convenable (de 338 € pour un P3 à 440€ pour un P4 ).
« Les appartements étant très bien refaits, la demande locative est très forte. Nous sélectionnons les nouveaux arrivants en écartant les indélicats et les fauteurs de trouble. »  renchérissent la gérante Christine Campello et Eric Ebersweiller qui  viennent régulièrement de Nice pour faire un état des lieux auprès de Florence qui gère, surveille,  entretient le patrimoine et subvient à tous les petits aléas, comme les fuites de robinets.
Leur désir le plus cher, et il est fondé, c'est qu'on torde le cou à une fâcheuse rumeur qui circulerait, faisant croire que le quartier est malfamé, et que les appartements y sont insalubres. Si cela fut peut être le  cas autrefois, cela ne l'est plus aujourd'hui.
Un projet qui reçoit le soutien de la municipalité qui chaque année y fait peindre une fresque lors du festival d'art contemporain et y organise une fête qui réunit plus d'une centaine de personnes.
L'air de l'Aubradou y semble très sain. La preuve, deux vénérables centenaires y coulent des jours heureux!
Des enfants jouent sagement dans la verdure sous les pins.Des dames papotent sur un banc, un habitant promène son chien.
Pas de bruit. Tranquille. On s'y sent bien.