samedi 21 mars 2015

Saint-Florent-sur-Auzonnet : Commémoration Cessez le feu en Algérie


A Saint-Florent-sur-Auzonnet, Raymond Gilly, un de nos jeunes concitoyens appelé pour accomplir son service militaire obligatoire, a laissé sa vie en 1959 dans le bled algérien. Il avait 22 ans et aimait la vie, le football. Le stade municipal porte son nom. C'est dire que dans la commune, cette commémoration du Cessez le feu en Algérie revêt une connotation particulière
C’est en effet le 19 mars 1962 que les accords d’Evian ont mis fin à cette terrible guerre qui provoqua la mort de 30.000 jeunes français, la plupart appelés, 300.000 blessés, traumatisés et des milliers de harkis abandonnés à leur sort et plus d’un million de Français rapatriés, déracinés, ruinés…avec autant de drames sur le sol algérien …Résultat amer d’une guerre qui ne voulait pas dire son nom et dont il fallut attendre 1973, puis 1999 pour que les souffrances endurées de toutes parts soient officiellement reconnues par l’état. Le 19 mars 1962 est devenu date officielle. Elle appartient donc à la nation française et à son Histoire. Dernièrement, l'actualité de Béziers a soulevé une controverse qui montre que la plaie n'est toujours pas fermée. Après le traditionnel dépôt de gerbe, les messages ont été lus par les représentants de la FNACA Olivier Cappeau , de l'ARAC par Henri Blandina , par l'adjointe Gisèle Vinolo et le maire Gérard Catanèse. Avec une volonté commune du devoir de mémoire, pour qu'on n'oublie pas, au moment où des maires débaptisent des rues du 19 mars 1962, où la menace terroriste pèse sur nos démocraties et où la paix s'avère un bien aussi précieux que fragile.