lundi 29 juin 2015

Saint-Florent-sur-Auzonnet : François Marion, conciliateur de justice honoré par ses pairs

Joël Seiguin, René Viti et Jean-Michel Jabouley sont venus honorer leur confrère François Marion
« J'ai proposé à François Marion une grande salle pour qu'il puisse exposer toutes ses médailles ». C'est par cette boutade que le maire Gérard Catanèse, résumait finalement ce que fut l'engagement solidaire et altruiste de François Marion lors d'une cérémonie destinée à lui remettre la médaille des conciliateurs de justice.
Une activité qu'il a exercée pendant 20 ans, d'abord à Alès, puis sur le canton de Saint-Ambroix .  Une période pendant laquelle il aura traité plus de 5000 litiges et en tire une grande satisfaction, même s'il y a eu des échecs et que cela devient de plus en plus difficile. Car l'activité de conciliateur de justice nécessite beaucoup de sérénité, de tact et de persuasion pour apaiser les tensions et les conflits et éviter qu'ils ne se terminent devant les tribunaux.
Et ce sont ces qualités qui caractérisent François.
Gérard Catanèse maire de Saint-Florent,  Jean-Claude Paris, maire des Mages et Jean-Michel Jabouley président des conciliateurs de justice ont rappelé  son engagement généreux et désintéressé dont le parcours, impressionnant, impose le respect et force l'admiration : cofondateur de l'association des donneurs de sang, conseiller consultatif, conseiller prud'homme, assistant DDTE du Gard, président d'une association de consommateurs, gérant de tutelles, membre du CA de la vie sociale de la fondation Rollin d'Anduze,  président du CA de la vie sociale du pôle hébergement des personnes âgées du CH d'Alès, responsable FCPE et depuis 1994 conciliateur de justice qui lui vaudront les distinctions de Chevalier de la Légion d'honneur, Chevalier de l'Ordre National du Mérite, Chevalier des Palmes Académiques, Croix du combattant en Algérie, Médaille de la Jeunesse et des Sports, Médaille d'Or du Bénévolat et plusieurs autres dont celles des villes d'Alès et de Saint-Florent
Dans ses remerciements, toujours sans note, cet octogénaire,  orateur né, est surtout revenu sur cet engagement  au service des autres qui ne lui ont peut-être pas permis d'être aussi souvent qu'il l'aurait  désiré auprès des siens, sa famille, sa raison de vivre. Six enfants et quinze petits-enfants « qui ont subi le contrecoup de mon bénévolat » qui ne lui en tiennent pas rigueur, bien au contraire !  On les sent très admiratifs et fiers de leur patriarche !
Mais l'aventure ne s'arrête pas là ! Car, quoiqu'il le dise, ce boulimique du dévouement, le mot sera sans cesse répété par les orateurs, a cette ferveur charismatique ancrée au plus profond de lui-même.