lundi 25 avril 2016

Saint-Florent-sur-Auzonnet : un enrochement nécessaire, qui ne règle cependant pas tous les problèmes

Le maire Gérard Catanèse en discussion avec le chef de chantier sous le regard de Jeremy Gayrard (en contrebas)
 Parmi les dommages causés par les épisodes cévenols successifs des 21/09/2014 et 14/09/2015, le chemin qui mène au hameau de Ribot a subi de plein fouet, en plusieurs endroits, la violence des torrents d'eau, de boue et d'alluvions qui dégringolaient des trois "valats" qui le surplombent pour se jeter dans le ruisseau de la source des Peyrouses.
Si, en deux endroits, il n'y a pas eu de conséquences une fois le passage du tractopelle, il n'en est pas de même pour le troisième, car en contrebas, il y a des habitations qui ont été inondées, après que le mur de soutènement  ait été emporté par la furie des eaux.
Actuellement, à la demande de la mairie, l'entreprise Legal remplace ce mur centenaire par un enrochement beaucoup plus solide et sécurisant pour véhicules qui empruntent la route. Du bon travail, certes. Mais les habitants situés en contrebas, considèrent avec agacement et colère, que leur problème n'est pas réglé pour autant, bien au contraire. Car les alluvions qui ont obstrué le fossé et détourné les eaux de leur parcours naturel vers leur propriété, sont toujours là et que par conséquent, le  "danger de mort"  subsiste.
Le souci, c'est que la municipalité  a fait  ce qu'elle devait, "et même plus", dira le maire, dans la partie qui la concerne, à savoir la voirie communale. Mais en dessous  le terrain appartient à l'ONF, qui est donc la seule à pouvoir, et devoir y effectuer les travaux de dégagement des alluvions afin de redonner au fossé son parcours naturel.
A ce sujet, le maire Gérard Catanèse et le propriétaire Jérémy Gayrard, ont alerté l'ONF…Aucune réponse pour l'instant…
Une révolte pour cette famille, qui craint le pire si rien n'est fait, qui se résume par cette phrase de la grand-mère  s'adressant à Midi Libre:  "C'est la troisième fois que vous venez, mais la prochaine fois, on ne sera peut-être plus là, on sera morts noyés, en pleine nuit."