lundi 16 avril 2018

Saint-Florent-sur-Auzonnet : Philippe-Emmanuel Vinolo prend une dimension internationale

Philippe-Emmanuel Vinolo, inconditionnel du figuratif
Philippe-Emmanuel Vinolo est tenace, jamais inassouvi, qui a décidé de se présenter à tous les concours de peinture importants du sud de la France. Et force est de constater que cela porte ses fruits. Quel que soit l'endroit où il expose, ses tableaux sont remarqués et souvent primés. 
Car un tel challenge n'est pas aussi facile qu'il n'y paraît puisqu'il s'agit de se confronter à d'autres artistes, souvent talentueux, avec beaucoup de concurrents et peu d'élus, surtout dans le style figuratif. 
Sa peinture et son choix de reproduire de façon photographique ses sujets, paysages ou natures mortes plaît beaucoup aux adeptes du réalisme, en opposition à l'art abstrait que Philippe considère, à tort ou à raison, comme un art mineur, « trop plat, trop simple, qui ne me procure aucune émotion », en opposition à Rubens, Le Caravage et bien d'autres grands réalistes antérieurs à l'évolution contemporaine. 
Peut-être un peu trop expéditif et catégorique, il n'en démord pas. Et, cependant, le constat est là. Chaque époque a ses adeptes, de la Renaissance au réalisme en passant par le baroque, le classicisme, le rococo, le romantisme, l'orientalisme pour les figuratifs en opposition à l'impressionnisme, le cubisme, le fauvisme ou le surréalisme de Monet, Picasso ou Dali pour l'art contemporain. 
L'art, qu'il soit décoratif, narratif, politique, exprime ou suscite un sentiment sans nul doute reflet des mœurs et des sentiments d'une époque ou d'une civilisation. 
Cette fois-ci, c'est à La Garde, dans le Var, que Philippe-Emmanuel Vinolo a remporté le prestigieux premier prix du concours artistique figuratif Dieudonné-Jacobs, peintre de renom belge, organisé par l'association éponyme « dont le but est de perpétuer la mémoire du peintre tout en permettant l'ouverture, le rapprochement, la confrontation, l'affirmation et l'échange des cultures au-delà des frontières »
Et Cagnes-sur-Mer ? 
Une récompense, voire une reconnaissance internationale puisqu'une quarantaine d'exposants de nationalités différentes cherchaient à remporter ce Graal, à savoir 1 000 €, un diplôme et une exposition de quinze jours à Spa en, Belgique, hébergement inclus, au mois d'août. Le peintre y exposera une trentaine de ses œuvres. En attendant, il attend le résultat du concours de peinture de... Cagnes-sur-Mer. Un boulimique, on vous dit !