Sur les murs alternent des toiles, des aquarelles et acryliques de paysages désertiques, de photos « humaines » représentant des portraits. Vivian, le fils de Cambou et sa compagne Ophélie ont vécu en Egypte, au Caire. Plutôt que de voir le touristiquement correct, ils se sont, au contraire, attachés à montrer le quotidien du peuple égyptien. Le diaporama est saisissant de réalisme (dommage qu’il soit muet). En effet, on n’a pas l’habitude de ce regard sur le pays des pharaons et des pyramides, flambeau de l’Antiquité, berceau de notre civilisation. De telles images –misérables – évoqueraient plutôt les bas fonds et aux bidonvilles de Manille, Bangkok, Bornéo ou les favelas de Rio. On est abasourdi de découvrir ce côté noir et dégradé d’un pays qu’on imagine privilégié du fait de son histoire et de ses quelques lieux touristiques. On en tire une leçon d’humilité : rien n’est définitif, tout peut s’écrouler (surtout pour les plus démunis) en ce beau monde !
Et c’est en rendant visite à ses enfants que Cambou a, elle aussi découvert cette Egypte méconnue. Plutôt que de visiter les lieux traditionnels du tourisme, elle a préféré s’immerger dans le désert. Elle pensait voir des dunes et du sable. Mais ici, ce sont des déserts de pierres, blancs ou noirs. Heureuse coïncidence pour cette amoureuse des cailloux et des reliefs tourmentés.
La vue d’ensemble est légère, en harmonie avec la salle. Normal :Cambou les a peints en fonction de l’espace Bauquier . Le trait fin vagabonde, se marie avec des transparences, des opaques, à mi-chemin entre le figuratif et l’abstrait. Le travail est remarquable. Il sort des sentiers battus classiques. Son épuration voulue peut s’apparenter à de l’illustration pédagogique d’un univers imaginaire… Parallèlement, à l’entrée, en surprise, on peut admirer des acryliques sur la vallée de l’Auzonnet, vallée de l’or (auzon signifie « or » en occitan).
Cette exposition remarquable est à voir jusqu’au 7 novembre, tous les après-midi de 15H à 19H (sauf le 1er novembre).
Et c’est en rendant visite à ses enfants que Cambou a, elle aussi découvert cette Egypte méconnue. Plutôt que de visiter les lieux traditionnels du tourisme, elle a préféré s’immerger dans le désert. Elle pensait voir des dunes et du sable. Mais ici, ce sont des déserts de pierres, blancs ou noirs. Heureuse coïncidence pour cette amoureuse des cailloux et des reliefs tourmentés.
La vue d’ensemble est légère, en harmonie avec la salle. Normal :Cambou les a peints en fonction de l’espace Bauquier . Le trait fin vagabonde, se marie avec des transparences, des opaques, à mi-chemin entre le figuratif et l’abstrait. Le travail est remarquable. Il sort des sentiers battus classiques. Son épuration voulue peut s’apparenter à de l’illustration pédagogique d’un univers imaginaire… Parallèlement, à l’entrée, en surprise, on peut admirer des acryliques sur la vallée de l’Auzonnet, vallée de l’or (auzon signifie « or » en occitan).
Cette exposition remarquable est à voir jusqu’au 7 novembre, tous les après-midi de 15H à 19H (sauf le 1er novembre).