lundi 20 mars 2006

COMMEMORATION DU CESSEZ LE FEU EN ALGERIE

Il y avait beaucoup de monde,ce dimanche 19 mars pour participer aux Mages à la commémoration du cessez le feu en Algérie. C’est en effet le 19 mars 1962 que les accords d’Evian mirent fin à ce terrible conflit qui dura sept ans et qui provoqua la mort de 30.000 jeunes français la plupart appelés, 300.000 blessés, des milliers de harkis abandonnés à leur sort et plus d’un million de rapatriés…Résultat amer d’une guerre qui ne voulait pas dire son nom et dont il fallut attendre 1973 puis 1999 pour que les souffrances endurées de toutes parts soient officiellement reconnues par l’état… Au delà de la polémique, le devoir de mémoire et les leçons du passé furent le leitmotiv des intervenants. Pour Jean-.Claude PARIS « Toute guerre est horrible et le sacrifice suprême de tant de combattants ne doit pas se révéler inutile. Les jeunes générations doivent pouvoir en tirer leçon… et passer outre les différences de race, de culture pour accueillir celles et ceux qui viennent d’ailleurs. »

Wilfrid NOUVEL au nom de l’ARAC dénonçait la date du 5 décembre parce que sans attache historique avec la guerre d’Algérie « …la date du 19 mars 1962 est la seule date historique mettant fin officiellement à cette guerre. C’est pourquoi l’ARAC œuvre pour que le 19 mars devienne une Journée d’Amitié franco-algérienne et exige avec détermination la reconnaissance et la commémoration officielle du 19 mars 1962. ». L’amitié entre les peuples est la seule garante de paix. Elle suppose l’acceptation démocratique des différences ethniques, religieuses ou politiques…et cela commence par l’acceptation de son voisin à l’intérieur de son propre pays…
A la fin de la cérémonie, …Nadal remettait le médaille du combattant à Jean-Claude PARIS. Comme à l’accoutumée l’Harmonie des mineurs donnait à cette commémoration une grande solennité.
La municipalité offrait ensuite l’apéritif à la population.

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