La jeune lauréate Léa Lopez entourée de Martial Pillon, Gérard Catanèse et Jean-Claude Chantelot |
Les enfants ont été très réactifs aux questions qui leur étaient posées |
Ce jeudi a été une journée
à la fois divertissante et instructive, pour les élèves de CE2, CM1 et CM2, qui ont planché sur les bases élémentaires du
code de la route. Des séances pendant
lesquelles Jean-Claude Chantelot,
délégué de la Prévention routière et Martial Pillon, gendarme de la brigade
motorisée d'Alès ont sensibilisé les enfants aux risques qu'ils encourent
lorsqu'ils circulent sur la voie publique.
Le matin lors de la partie théorique, ils ont précisé
le comportement qu'un enfant doit
absolument connaître dans les trois cas qui
se posent à lui, soit en tant que piéton, cycliste ou passager d'un véhicule. Ils
ont appris à reconnaître les quatre catégories de panneaux de signalisation
routière: danger, interdiction, obligation, indication, ainsi que les équipements
obligatoires pour le cycliste et son vélo.
L'après-midi, les
choses se sont compliquées lorsqu'il a fallu utiliser la bicyclette. Il est
apparu que certains enfants n'étaient pas à l'aise sur leur deux roues avec un manque
évident de maniabilité, une difficulté à aborder les ronds-points, à éviter les
obstacles, à tendre le bras pour changer de direction. Autant de carences qui peuvent
les mettre en danger sur la route. Rappelons que les skates, rollers ou
trottinettes sont interdits sur la voie publique et que les enfants sont à ce
titre verbalisables et les parents responsables.
Une très intéressante
et très utile journée à l'issue de laquelle un premier prix a été décerné à Léa
Lopez. Elle représentera son école en
juin à la finale départementale qui aura lieu à Nîmes. Un certificat de
participation a été remis à chaque élève du CM2 en présence du maire Gérard
Catanèse.
Ces interventions de
la Prévention Routière s'adressent aussi aux adultes. Pour Jean-Claude
Chantelot, il s'agit "d'initiatives indispensables surtout quand on
sait que le Gard est le plus mauvais élève de France en matière
d'accidentologie. Si on compare ses statistiques par rapport à un département
de la région parisienne on ne devrait pas dépasser 45 tués par an. Dans le Gard
nous sommes à 68 en 2012 (une
amélioration de 3 puisqu'en 2011 il y avait eu 71 tués, ce qui ne saurait nous
satisfaire) et ceci malgré les efforts faits notamment en matière de radars
simples ou tronçons, comme sur la D16 entre Salindres et Alès".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire