L'année 2014 s'en est allée.
Pour certains d'entre nous, les plus nombreux, j'espère,
elle aura été bien heureusement conforme à
ses vœux et ses souhaits avec de grands bonheurs tels que
succès ou réussites, mariages ou une
Naissance.
Pour d'autres elle aura été plus chaotique, plus triste,
plus malheureuse ou plus dramatique à cause
d’un échec, de difficultés familiales, de la maladie ou
de la perte d'un être cher...
Ainsi va la vie, au gré du temps qui passe...
Toujours est-il que, sur un plan plus général, 2014 aura
certainement marqué un tournant dans
l'Histoire. On aurait pu s'en douter, voire le redouter
tant les signes avant-coureurs étaient nombreux.
Sommes-nous naïfs ou aveugles ? Ou bien notre impuissance
à trouver une solution nous contraint-elle à opter pour la politique de
l'autruche ?
En 2014, on a commémoré le centenaire du début de la
première guerre mondiale, la der des ders,
comme un devoir de mémoire pour l'Humanité, mais celle-ci
sera restée sans écho.
Hélas, 2014 aura surtout été l'année des paradoxes où
l'irrationnel, l'impensable et la barbarie seront
entrés dans l'Histoire par la petite porte et se sont
banalisés au même titre qu'un fait divers: otages que l'on décapite, femmes que
l'on enlève, que l'on viole, que l'on lapide ou que l'on vend, hommes, enfants,
vieillards inutiles que l'on massacre, SDF qui crèvent dans l'indifférence
générale, états à la dérive, peuples qu'on assassine, génocides effroyables
perpétrés dans l'apathie ou l'impuissance politicienne, séismes ou catastrophes
de tous ordres, pendant que certains s'enrichissent ou pavanent avec une
indécence lamentable. Tout cela s'est vulgarisé à tel point qu'on se gargarise
davantage des élucubrations nocturnes d'un président (pour une fois normal?), ou
de l'incarcération d'une bimbo, que des drames qui secouent le Monde...
Et notre planète ressemble de plus en plus à une immense
mare aux canards où naviguent des bateaux ivres, des requins voraces et
d'innocentes carpes qui se débattent dans une eau de plus en plus nauséabonde.
Tout cela ne rien laisse augurer de bon pour le peuple
des hommes. Entendez par cela des humains
qui nous ressemblent, mais qui n'ont pas eu la chance de
naître au bon endroit. Combien d'entre eux aimeraient être à notre place, nous
qui nous plaignons de divers maux dont eux-mêmes en ignorent même le sens
comme, smic, retraite, sécurité, assurance maladie, bien-être, fête, confort ou
tout simplement joie de vivre ?
La malédiction de cette fichue boite de Pandore continue
hélas son chemin, en gardant à jamais prisonnière les reliques de
l'Espérance.,.
C’est pour cela que j'ai choisi le légendaire et
pathétique tableau de Guernica...parce qu'il y a cette fleur minuscule qui
symbolise la fragilité, la vie et l'Espoir d'un monde meilleur...
Alors, en regard de tout cela, que peut-on se souhaiter ?
Bien évidemment pour vous tous : bonheur, santé,
prospérité et que jamais les larmes, sinon celles de
joie, ne coulent sur vos joues...
Bonne année 2015...sincèrement...résolument...