Mercredi avait lieu la commémoration du cessez le feu en Algérie, sous l’égide de l’Arac et de la Fnaca. C’est en effet le 19 mars 1962 que les accords d’Evian mirent fin à ce terrible conflit qui dura sept ans et qui provoqua la mort de 30.000 jeunes français la plupart appelés, 300.000 blessés, des milliers de harkis abandonnés à leur sort et plus d’un million de rapatriés, sans oublier les 700.000 morts (et peut-être même un million) du côté algérien sur une population de 8 millions d'habitants… La France aurait pu faire l'économie d’une guerre obsolète condamnée, dès son commencement, par le sens de l'histoire. C'est en ce sens que l’ARAC et la FNACA revendiquent cette date qui appartient à tous ceux qui, d'une façon ou d'une autre, d'un côté ou de l'autre, ont été les victimes de la guerre, à tous ceux qui, dans le monde, se rangent parmi les partisans de la liberté, de l'égalité et de la fraternité entre tous les hommes, entre tous les peuples .Quelle que soit la controverse sur la date du 19 mars 1962, et au moment où un hommage national vient d’être rendu au dernier « poilu » ,il est utile de rappeler avec force que toute guerre ne règle rien et que la recherche de la Paix doit être l’objectif essentiel de tous les gouvernants de la planète