mercredi 11 novembre 2009

Commémoration du 11 novembre 1918


Un public nombreux a assisté à la commémoration de l'armistice du 11 novembre 1918. On notait la présence de beaucoup d’enfants. Ce cérémonial rituel est indispensable pour le souvenir. Comme à son habitude l’Harmonie des mineurs du Martinet donnait  à la cérémonie une solennité remarquable. Après la minute de silence et l’appel aux morts, Franck Eglin lut le message de l’UFAC : «  Les Monuments aux Morts et stèles commémoratives, ancrés dans nos communes, sont les témoins immémoriaux des souffrances endurées par nos aînés. Ces monuments sont leur conscience et honorent ceux qui ont fait le sacrifice de leur vie. Ils sont le visage de cette France meurtrie, défigurée, profondément marquée par cette guerre qui ne s’est pas arrêtée le 11 novembre 1918. Cette guerre a perduré dans les corps et dans les cœurs dans les corps des mutilés, des "Gueules Cassées" et de tous ces soldats dont les blessures physiques ou psychologiques ont laissé des traces indélébiles et  dans les cœurs des mères, des épouses et des orphelins auxquels a manqué pour toujours un être cher. Ces années 1914/1918 ont ébranlé le Monde et orienté dans un sens infiniment tragique, tout le destin du XXème siècle. »
Une jeune fille lut un poème d’André Fabre : « Ne faisons pas pleurer nos mères »
Le maire Jean-Claude Paris  lut le message du secrétaire d’état aux anciens combattants « Tout au long du XXe siècle, il n'y a pas eu de nations dans le monde qui se soient autant affrontées que la France et l'Allemagne. Mesurons ensemble le chemin parcouru après la Seconde Guerre mondiale grâce à l'œuvre des pères de la réconciliation franco-allemande : Robert Schumann, le chancelier Adenauer et le général de Gaulle. Il n'y a pas aujourd'hui dans le monde d'autres nations que la France et l'Allemagne qui soient animées par un désir aussi intense de poursuivre la construction d'un avenir commun. La réconciliation franco-allemande, la volonté commune de bâtir l'Europe unie, tout cela ne s'est pas construit sur l'oubli ni le déni du passé. Mais grâce à lui.  Car le plus bel hommage que nous puissions rendre aujourd'hui aux morts de la Première Guerre mondiale, c'est de construire ce qu'ils espéraient mais qu'ils n'ont pas connu : l'Europe de la réconciliation. L'Europe de la paix ».
Un vif remerciement et beaucoup d’applaudissements furent adressés à l'Harmonie des Mineurs pour sa traditionnelle participation à la cérémonie ainsi qu’à la jeunesse qu’on constate de plus en plus nombreuse chaque année..