Leur objectif était de distribuer un tract et de faire signer une pétition s’élevant contre la fermeture du collège du Martinet. En effet, l’Inspection Académique, au travers d’un récent courrier laisse percevoir de graves menaces sur cet établissement qui devrait être transformé en UPP (Unité Pédagogique de Proximité) à la rentrée prochaine. Pour les quatre maires, Michel Mercier, Gérard Catanèse, Bernard Hillaire et Jean-Claude Paris " Cela signifie que le collège n’aura plus d’existence juridique, donc plus de Principal, de Conseil d’Administration et de budget propres. La gestion de cet UPP relèvera entièrement du collège de Saint-Ambroix. D’autre part, les élèves inscrits cette année resteront dans les bâtiments du Martinet durant l’année scolaire 2011-2012, le transfert de tout ou partie de ces élèves pourrait être envisagé à partir de la rentrée 2012." Et de poursuivre, remontés : "En termes clairs, le collège du Martinet est appelé à disparaître dès 2012. Pourtant le nombre des élèves est en progression (20 élèves de plus à la rentrée 2010-2011) et la démographie de nos villages en augmentation .Une fois de plus, le démantèlement du Service Public est programmé, faisant suite à la suppression de la gendarmerie, du bureau de poste de Saint-Jean de Valériscle, menace sur la poste du Martinet. Nous ne tolérons pas que notre vallée devienne une cité dortoir."La plupart des anciens se souviennent avec émotion de leur Cours Complémentaire du Martinet issu des lois de 1886, « le lycée du peuple » de la vallée de l’Auzonnet, qui conduisait au brevet élémentaire. Le corps enseignant était fortement marqué par son idéologie républicaine et sa coutume pédagogique. Ces maîtres n'avaient pas la formation universitaire des professeurs du second degré, mais ils avaient une haute conscience de leur mission. Leur style pédagogique plus familial était plus proche des populations et des élèves. Cet enseignement, dont la clientèle ouvrière était modeste, était le lieu d'une promotion sociale. Leurs enseignants, les Dussaut, Valette, Bialès, Massebeuf et tous ceux qui ont suivi, en avaient pleinement conscience. Mieux : ils en faisaient leur mission et leur fierté.
Ce ralentissement assez important de la circulation s’est fait dans une ambiance bon enfant et a été plutôt bien accueillie par la grande majorité des conducteurs, les râleurs et grincheux étant extrêmement minoritaires.