L'ordre du jour comporte deux points. Tout d'abord, la vente
aux enchères de la succession Nicolas qui doit avoir lieu le 17 février ( le
lendemain de cette réunion). Celle-ci est constituée de deux lots. D'une part,
une maison située rue de l'église, mise
à prix 45 000€ et d'autre part des terrains non constructibles aux Tronquisses,
au Bois Redon et à Roumejac pour une
superficie totale de 1,5 ha, mis à prix 1500€.
Conformément à ce qui avait été décidé lors du précédent conseil le
maire a fait évaluer par un entrepreneur
la remise en état la maison. Le plancher du couloir est effondré, il
faut changer toutes les huisseries, refaire l'électricité, changer la très
longue poutre centrale de la toiture, pour un montant de 100 000€. Sachant que
la mise à prix de départ ne peut pas être baissée puisqu'elle a été décidée par
jugement, cette habitation reviendrait au minimum à 145 000€. Les loyers ne pourraient en aucun cas couvrir
l'emprunt. Il est décidé de ne pas participer à l'enchère.
Concernant les terrains, le conseil décide de mandater le
maire à aller jusqu'à un montant maximum de 10 000€ au cas où il y aurait des adjudicataires.
Le deuxième point porte sur l'élaboration du schéma
directeur d'assainissement rendu obligatoire par la mise en place du PLU,
l'ancien étant devenu obsolète. Il s'agit de répertorier tous les réseaux
d'assainissement, de les tester (à la fumée notamment) pour repérer les fuites
possibles. Une étude qui devrait coûter 23000€. Des subventions vont être
demandées auprès du conseil départemental et de l'agence de l'eau. Le maire
profite de l'occasion pour évoquer la possible obligation d'établir aussi dans
le futur un schéma directeur du réseau pluvial.
En questions diverses est évoquée la situation de l'ancien appartement des
instituteurs, voisin de l'orthophoniste, à côté de l'école. Le maire
souhaiterait le mettre aux normes pour en faire un logement social. Il a déjà
contacté la DDTM. Il propose d'établir un dossier afin de demander des
subventions au conseil départemental, régional et à l'état.
A noter aussi qu'un appartement de la commune est à louer sur la place de
frères Nouvel. Étonnement il n'a pas encore trouvé preneur.
Ensuite, le maire fait le point sur la fusion de
Vivre-en-Cévennes dans l'agglo d'Alès.
Certaines compétences devront être récupérées par la commune, avec leur
fiscalité, ainsi que des emplois. Au final les impôts locaux ne devraient pas
augmenter, ils pourraient même baisser. Le dossier avance.
Des questions sont posées sur l'avancement de la mise en
sécurité de l'école après les vols qui ont eu lieu dernièrement. Le devis
d'installation d'alarmes intérieures s'élève à 6000€. Les vidéos projecteurs
ont été commandés selon le choix des enseignants. Une conseillère signale que
de deux vasques sont cassées à proximité de l'école. Le maire s'étonne que l'on
attende la réunion du conseil municipal pour l'en informer. Ce genre d'incident
doit être signalé immédiatement à la mairie afin que le problème soit réglé au
plus vite.