C’est en clôture d’une journée très cévenole que le
sénateur Jean-Paul Fournier est venu aux Mages, le 24 avril dernier. Loin de
l’agitation politique nationale, seuls les préoccupations des élus locaux et
les dossiers des communes et des EPCI étaient à l’ordre du jour. A peine achevé
le mot de bienvenue de notre maire et conseiller général Jean-Claude Paris que
la discussion s’est portée sur la réforme des collectivités et la mise en œuvre
du schéma départemental de coopération intercommunale qui prévoit notamment la
fusion de Cèze-Cévennes, chère au Président Pierre Brun avec Cévennes Actives
avec les ajouts de Barjac, Molières et Saint-Sauveur-de-Cruzières et le
maintien pour l’heure de Vivre en Cévennes ce qu’a confirmé Jany Sans sa
présidente. «Une nouvelle donne née de
la coproduction entre le Préfet et les membres de la Commission départementale
qui s’est plutôt bien passée » a souligné le Sénateur.
C’est sur le Conseiller territorial que les visions de chacun pouvaient
différer. Aux craintes d’un élu qui pourrait
perdre de la proximité, le parlementaire s’est dit convaincu de la
nécessité de créer le lien entre l’élu et son territoire ce qui n’est pas le
cas pour le Conseiller régional actuel,
élu, lui, sur l’ensemble du département, arguant que personne
aujourd’hui n’est capable de citer plus de 5 élus sur les 18 que compte le
Gard. Au-delà ce constat, un même élu siégeant au conseil général et au conseil
régional c’est plus d’efficacité, tant pour les maires qui n’ont plus qu’un
interlocuteur que pour le conseiller territorial lui-même qui a des pouvoirs et
des compétences doublés. Puis par les voix de Patrick Dumas, maire de Molières-su--Cèze,
de Bernard Hillaire de Saint-Jean-de-Valeriscle et de Bruno Clemençon, maire de
Navacelles, Pascal Milesi de Saint-Julien-de- Cassagnas et Gérard Catanèse de Saint-Florent-sur-Auzonnet,
c’est les moyens de maintenir la ruralité qui ont été défendus, le sénateur
précisant combien il admirait les maires des petites communes souvent seuls
face aux exigences toujours plus grandes des administrés, mais aussi de
l’administration. Plus technique, le sénateur s’est engagé auprès de Daniel Pialet
, maire de Saint-Ambroix de lui donner
toute information sur le calcul très opaque de l’ex dotation touristique comme
il s’est engagé à évoquer avec le Recteur d’Académie dès le 2 mai à Nîmes le
devenir du réseau RASED de Saint-Ambroix, tout comme du devenir du Collège du Martinet
à la demande de son maire Michel Mercier.
Puis c’est autour du verre de l’amitié que la
discussion s’est poursuivie très conviviale.
