lundi 9 avril 2018

Saint-Florent-sur-Auzonnet : des écoliers au musée de la Mine

La classe du cours moyen a découvert le passé minier de la vallée.
Les élèves vont poursuivre cette découverte en classe.
Mardi dernier, les élèves du cours moyen du groupe scolaire Saint-Exupéry ont visité le musée de la Mine. La classe avait été divisée en deux groupes. Pendant que le premier a visité le lieu, sous la direction de Paul Rouverand, l'autre a suivi Louis Robert sur l'emplacement des infrastructures de ce puits de Saint-Florent qui fut le plus moderne d'Europe. Il a été construit dans les années 1950 et démoli vingt ans après. 
De tout cela, il ne reste plus rien de visible… Tout a été abattu, du chevalement à l'usine à boulets, en passant par les douches (à l'emplacement de l'espace Aragon) à laquelle les mineurs accédaient en empruntant une passerelle couverte, au-dessus du CD 59, pour se laver et se changer dans le vestiaire de la salle des pendus. 
Cependant, comme un iceberg, ce n'était que la partie émergente d'un réseau tentaculaire de galeries qui se ramifiaient à des centaines de mètres de profondeur sous terre, sur des kilomètres qui rejoignaient les puits de la région, Molières, La Grand-Combe et Alès. 
Un monde ouvrier très difficile 
Restent de cette époque beaucoup de photos et d'articles de presse relatant le dur et périlleux travail des mineurs, les accidents et catastrophes, et aussi un mode de vie d'alors qui semble archaïque pour les enfants d'aujourd'hui. Les élèves, intéressés, ont découvert un monde ouvrier très difficile qu'ils n'imaginaient pas, même si certains avaient entendu leur grand-père raconter des anecdotes du fond de la mine. 
Patiemment, avec beaucoup de volubilité, Paul Rouverand a montré les outils utilisés par les mineurs, joignant chaque fois le geste à la parole, pour leur faire une démonstration de l'utilité des marteaux-piqueurs, lampes de mine, casques, et autres outils aujourd'hui d'un autre âge. 
Le mode de vie de l'époque expliqué 
Mais aussi, au-delà de la mine elle-même et de son exploitation pénible et dangereuse, il a été question du mode de vie de l'époque. Ainsi la question a été posée de savoir si « le charbon ça brûle ? » De même une cuisinière à charbon a été confondue avec une machine à laver... La visite a passionné les enfants grâce aux deux guides Paul Rouverand et Louis Robert. Boissons et bonbons ont été servis à l'issue de la visite. 
Maintenant, les élèves vont étudier tout cela, avec leur professeure, Eva Delais.