Malheureusement, il y a eu très peu de monde. L’observation de panneaux très instructifs puis un diaporama très complet suivi d’un débat n’en furent pas moins très intéressants et très riches.
Les modes de vie ont changé en quelques décennies et l’on ne peut pas vivre aujourd’hui comme on vivait autrefois. Il a fallu adapter les habitations à nos nouvelles exigences de confort d’aujourd’hui. Parallèlement, grâce aux études et aux recherches en matière de bioclimatique et d’éco construction, les techniques et les matériaux ont évolué. À présent, nous sommes dans le développement durable et parler d’architecture en ignorant d’environnement et la dépense énergétique serait déraisonnable. Un projet de construction doit prendre en compte des critères tels que : l’ensoleillement et les masques, le sens du vent, la nature du sol et les pentes, la vue (intimité, voisinage), les voies d’accès, l’éloignement des réseaux, augmenter les apports solaires passifs e hiver, se protéger du soleil en été ; profiter de l’inertie thermique grâce aux nouveaux matériaux (dont les meilleurs sont souvent issus du milieu naturel tel que le chanvre). Finalement, ce n’est qu’un retour aux sources. Comme Monsieur Jourdain, nos anciens étaient dans le développement durable sans le savoir .Ils construisaient leur maison avec pour seuls critères l’observation et le avec bon sens . L’urbanisation galopante des dernières décennies, parfois n’importe où, a fait connaître ses limites, et entraîné beaucoup de désagréments, notamment en matière d’inondations. On n’adapte pas le milieu à son mode de vie, bien au contraire on s’y adapte. Nous sommes dans une région qui jouit d’un très bon climat, mais qui balance paradoxalement entre sécheresses et épisodes cévenols, entre canicule et froid vif. Un beau challenge pour les architectes !
Les mentalités sont en train d’évoluer. Le CAUE y participe.