En ce 11 novembre 2011, il ne reste plus un seul poilu vivant mais il reste la mémoire et l'hommage et la commémoration de l'armistice demeure un moment fort de notre histoire. Comme chaque année, le cortège a défilé derrière les porte-drapeaux des anciens combattants et l’Harmonie des Mineurs « qui donne une certaine grandeur à la cérémonie. »
Après l'appel aux morts et la minute de silence, le maire Jean-Claude Paris rappela la symbolique de cette commémoration du 11 novembre, date qui restera à jamais gravée dans notre histoire :« notre mémoire collective gardera le souvenir de millions de morts, de mutilés, de veuves et d'orphelins. C'est pourquoi le 11 novembre est inscrit dans la mémoire historique de notre pays. Cette date doit demeurer une journée de recueillement. A travers cette manifestation, nous nous employons transmette aux jeunes générations la mémoire des événements passés et les appelons à une vigilance permanente pour la défense des droits de l'Homme et de la Paix .»
Puis la jeune Emily Lopez lut un poème prémonitoire de Frédéric Passy, prix Nobel de la Paix en 1901 : « Si j'étais fée ». L'apôtre de la Paix aurait alors le pouvoir de répandre « le calme et le bonheur sur la Terre. Les nations unissant leurs efforts s'empresseraient d'abaisser leurs frontières, l'Humanité ne ferait qu'un seul corps, tous s'aimeraient…Mais hélas, je ne suis pas fée et l'âge que je rêve est bien loin…Et je soupire comment guérir notre race insensée ».
L'actualité lui donne malheureusement raison...
