Saint-Florent-sur-Auzonnet : Les enfants ont activement participé à la commémoration du cessez-le-feu en Algérie

Des images assez rares pour être soulignées! Un exemple à suivre.

La classe des grands CE2-CM1-CM2 participait ce 19 mars à la cérémonie commémorative du cessez-le-feu en Algérie. Un évènement rare, à l'initiative de la professeure Eva Delais qu'il convient de saluer, surtout dans notre commune qui a perdu un de ses enfants Raymond Gilly, fauché au printemps de sa vie dans une montagne du bled algérien.Un exemple à suivre!  Ils ont lu un poème de Maxime Becque, un "ancien d'Algérie", qui débute par ces quelques vers très évocateurs de la cicatrice profonde laissée par cette guerre qui longtemps caché son nom. 
« Ils ont dormi longtemps, ces maux de l'Algérie, 
Comme un bruit défendu, un flot que l'on charrie
Nous étions jeunes alors, nous étions au printemps
Notre automne est venu, de parler il est temps » 
Tour à tour, Olivier Cappeau et Lucien Mollard pour la FNACA, Roger Sugier pour l'ARAC, Gérard Camuset correspondant défense et le maire Gérard Catanèse, après s'être félicités que le 19 mars soit désormais « journée nationale du souvenir à la mémoire des victimes civiles et militaires  de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc  » rappelèrent leur engagement contre la guerre, pour la paix pour l'amitié et la solidarité entre tous les peuples. 
A l'issue de la célébration, une petite élève, inquiète, demanda à sa maîtresse « Madame, à quoi ça sert, la guerre? ». Vaste question qui montre la nécessité des commémorations gardiennes du devoir de mémoire et du souvenir.