mercredi 30 septembre 2015
Saint-Florent-sur-Auzonnet : Une formidable ambiance pour les années 80 !
La salle Aragon a vécu ce dimanche un de ses grands moments avec le spectacle des années 80 organisé par l'association « St Florent d'Hier et d'Aujourd'hui » chère à Geneviève Padovani et son équipe.
Un véritable retour vers le passé et la jeunesse pour la centaine de spectateurs présents, la plupart aux tempes grises, presque tous issus de la génération des trente glorieuses, des les yé-yés, de la pop, du rock, du twist, du disco, d'âge tendre et tête de bois, pattes d'eph, chignons crêpés, jupons à cerceaux, et cheveux longs, mai 68, disque vinyles et hits parades.
Une période qui marquera une véritable rupture, non seulement avec les années d'après-guerre aux tangos, valses et rumbas, mais aussi avec la grande vague techno, métal et rap qui plaît à la jeunesse d'aujourd'hui. Avec un paradoxe cependant. Les années 80, si elles ont connu de grands succès musicaux, elles n'auront pas laissé de véritable mode, sinon un mix de tout ce qui l'a précédé, un peu comme un bilan d'inventaire de ce fulgurant XXème siècle.
Un spectacle qui a démarré sur les chapeaux de roues, puisqu'en première partie, trois jeunes talents exceptionnels ont chauffé l’ambiance avec une rare maestria. Ainsi Morgane Hébert, lauréate du Tremplin de la Chanson, 14 ans, déjà très professionnelle, à la voix d'une amplitude fantastique a transporté le public derrière Mistinguett et France Gal, suivie de Nelly Pichot, 18 ans, 1er prix de National Voice, timide et réservée en privé, qui explose littéralement lorsqu’elle est sur scène dans un époustouflant « Je suis malade » ou « Un homme avec toi ». Et pour finir, Jean-Marc Alquezar, dont tout le monde ici connaît le brio d'animateur et de chanteur, fidèle à son habitude a sublimé cette première partie en interprétant Aznavour et Cabrel.
La deuxième partie a été, elle aussi, remarquable de chaleur et d'ambiance, faite sur mesure pour le public de Saint-Florent par « Equinoxe Production » et ses artistes extraordinaires de professionnalisme. Une balade dans le temps et un public subjugué, enthousiaste qui a tapé dans les mains, reprenant en chœur les refrains des grands succès des années 80.
Un récital de très haute tenue qui s'est terminé en osmose, avec l'inoubliable « I will survive », l'hymne de la coupe du monde, en 1998, déjà si loin !
Une véritable cure de jouvence pour tous, comme on aimerait en vivre plus souvent, et, à la sortie des seniors avec des étoiles plein les yeux. Bravo !