De G à D : Nelly Fontaine, Annie Durand, Sophie Bonnaud |
Quelques points ont particulièrement retenu l'attention de l'auditoire. Selon les conférencières, « Il n’est dit nulle part que l’état d’urgence se limite à l’action anti terroriste. Son application concerne tout risque de trouble à l’ordre public, par exemple, un événement organisé contre un projet gouvernemental pourrait être visé. Les décisions sont administratives (donc gouvernementales) sans aucune intervention préalable possible d’un juge, on ne peut se tourner vers les tribunaux qu’à postériori pour obtenir la levée de la mesure contestée ainsi qu'un éventuel dédommagement. L’inscription dans la constitution rendrait encore plus difficile le retour en arrière. En conclusion comme de nombreuses organisations nationales et internationales nos collectifs citoyens s’inquiètent pour l’avenir de notre démocratie et pour leur possibilité d’action. Les lois ne se limiteront pas à la répression du terrorisme. L’efficacité dans ce domaine reste d’ailleurs encore à démontrer. »