Dernièrement avait lieu aux Mages la projection du film « Ladrecht vivra » réalisé par Sylvette et Roger Burgat .Ce documentaire relate les épisodes d’une mythique lutte des mineurs, qui a duré treize mois de 1979 à 1981.
La salle Fernand Léger était archicomble ! La grande famille de la mine, retraités mineurs, acteurs syndicaux ou politiques se retrouvaient là pour se remémorer un grand moment de leur propre histoire. Et puis, il y avait les autres, trop jeunes à l’époque, qui voulaient savoir…Séance émotion.
Le film s’attache à perpétuer le souvenir des péripéties et vicissitudes de cette légendaire révolte qui s’élevait contre la casse de la mine .On revoit des manifestations ou des actions parmi lesquelles certains se reconnaissent …avec trente ans de moins ! Il y a aussi des visages d’amis ou de camarades disparus. Emouvant. Et puis, défilent les personnalités de l’époque : Roucaute, Millet, Krasucki, Marchais, Bolmont, Horvath, etc…
Tous étaient convaincus de combattre pour une cause juste parce qu’elle était économiquement viable et que chacun voulait pour lui et ses enfants « Travailler, vivre et décider au pays ». Au cours du débat qui suivit le syndicaliste Francis Iffernet et l’historien Claude Mazauric soulignèrent l’exemplarité de cette lutte. Pendant treize mois les mineurs ont été soutenus financièrement et politiquement par toute une région : paysans, enseignants, métallurgistes, commerçants, intellectuels et artistes …Avec au bout la victoire du 10 mai 1981, l’embauche de 330 mineurs…l’ouverture des découvertes et l’espoir…éphémère.
Aujourd’hui, les mines sont fermées et notre région connaît depuis une grave récession économique. Que reste-t-il de tout cela ? Pour Claude Mazauric « il reste que nous sommes là, avec des convictions intactes et une force militante… » .Pour Roger Burgat, « il reste la symbolique course de Ladrecht où il faut être là, tout simplement... peu importe le résultat. » (Cette année a eu lieu la 24ème édition de la course de Ladrecht.) Pour Sylvette Burgat résonne encore cette phrase prémonitoire de Krasucki, « On a gagné, mais il faut tout conquérir ».
C’était en 1981...
Aujourd’hui, hélas, faute de conquérir il faut tout défendre !
L'adrech, en occitan, c’est « l'adret, le versant ensoleillé. ».
La salle Fernand Léger était archicomble ! La grande famille de la mine, retraités mineurs, acteurs syndicaux ou politiques se retrouvaient là pour se remémorer un grand moment de leur propre histoire. Et puis, il y avait les autres, trop jeunes à l’époque, qui voulaient savoir…Séance émotion.
Le film s’attache à perpétuer le souvenir des péripéties et vicissitudes de cette légendaire révolte qui s’élevait contre la casse de la mine .On revoit des manifestations ou des actions parmi lesquelles certains se reconnaissent …avec trente ans de moins ! Il y a aussi des visages d’amis ou de camarades disparus. Emouvant. Et puis, défilent les personnalités de l’époque : Roucaute, Millet, Krasucki, Marchais, Bolmont, Horvath, etc…
Tous étaient convaincus de combattre pour une cause juste parce qu’elle était économiquement viable et que chacun voulait pour lui et ses enfants « Travailler, vivre et décider au pays ». Au cours du débat qui suivit le syndicaliste Francis Iffernet et l’historien Claude Mazauric soulignèrent l’exemplarité de cette lutte. Pendant treize mois les mineurs ont été soutenus financièrement et politiquement par toute une région : paysans, enseignants, métallurgistes, commerçants, intellectuels et artistes …Avec au bout la victoire du 10 mai 1981, l’embauche de 330 mineurs…l’ouverture des découvertes et l’espoir…éphémère.
Aujourd’hui, les mines sont fermées et notre région connaît depuis une grave récession économique. Que reste-t-il de tout cela ? Pour Claude Mazauric « il reste que nous sommes là, avec des convictions intactes et une force militante… » .Pour Roger Burgat, « il reste la symbolique course de Ladrecht où il faut être là, tout simplement... peu importe le résultat. » (Cette année a eu lieu la 24ème édition de la course de Ladrecht.) Pour Sylvette Burgat résonne encore cette phrase prémonitoire de Krasucki, « On a gagné, mais il faut tout conquérir ».
C’était en 1981...
Aujourd’hui, hélas, faute de conquérir il faut tout défendre !
L'adrech, en occitan, c’est « l'adret, le versant ensoleillé. ».