dimanche 4 octobre 2009

SAINT-FLORENT : L'Harmonie du Martinet à l'honneur pour inaugurer les Lubies du cirque

Il faisait un temps superbe, ce samedi 3 octobre pour inaugurer à Saint-Florent les 6èmes lubies du cirque…
En ouverture, le public put assister avec ravissement à un concert de l’Harmonie de Mineurs du Martinet, sous la conduite du chef Thierry Gréblo. Un récital qui témoigne du grand sérieux de cette formation mixte de musiciens bénévoles autrefois issus de la mine, qui perpétuent cette tradition de la musique populaire depuis plus de 100 ans.
Le directeur du Cirque en kit, Benoît Tréhard rappela l’historique et les objectifs de Lubies du cirque. Il proposa le programme des nombreuses activités qui allaient animer notre village pendant deux jours.

Dans son discours de bienvenue, le maire Gérard Catanèse se réjouit de la venue des Lubies du Cirque dans sa commune : « C’est à nouveau une première, après les rencontres d’art contemporain, c’est maintenant un festival d’art populaire ». Il loua la présence de l’Harmonie des mineurs « association incontournable qui participe à toutes les festivités, les animations,et les cérémonies de la vallée de l’Auzonnet et poursuit inlassablement le travail remarquable des Gueules noires débuté en 1907 ». Émotion aussi lorsqu’il évoqua le regretté Jean Foissac, « illustre président de l’Harmonie aujourd’hui disparu, dont la fille Céline Rouvière vient d’accepter les commandes de cette prestigieuse formation à la suite de Lionel France ».
Quant à Jany Sans, présidente de la communauté de communes « Vivre-en-Cévennes » elle rendit hommage à Benoît Tréhard pour « sa capacité à créer des spectacles de rue, populaires et à faire émerger les talents ». Elle rappela l’effort de « Vivre en Cévennes » en matière de promotion de l’art: « Il y a du dynamisme à Saint Florent et les rencontres d’art contemporain ont vraiment marqué l’été de notre communauté de communes. »

 
Jean-Claude Paris, conseiller général, se dit « satisfait de la pérennité des Lubies qui témoigne de la belle histoire entre le Cirque en Kit et « Vivre en Cévennes ». C’est un pari culturel juste, nécessaire à l’épanouissement des individus, qui confère à la puissance publique une grande responsabilité » et d’égratigner les choix gouvernementaux « dont les tours de vis budgétaires privent les collectivités de recettes et menacent nos actions en faveur de la citoyenneté, du vivre ensemble, de l’éducation, de l’environnement et de la culture ».
Quant au référendum sur la privatisation de la Poste et l’actualité de l’assignation à comparaître devant le tribunal administratif de Nîmes pour 6 maires du bassin alésien, chaque intervenant profita de la tribune pour appeler la population à se mobiliser pour défendre le service public.
A suivre…

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