Ce vendredi matin, le préfet Hugues Bousiges était en visite à Saint-Florent, commune qu’il connaît bien et qu’il affectionne particulièrement. « Quand j’entends Saint-Florent, mon cœur s’accélère. Je suis fils de cette terre, fils de ce village. J’y ai de nombreux souvenirs de vacances, et j’en connais tous les chemins. Ce territoire, je le connais et je l’aime. Je suis très ému et je n’aurais jamais imaginé qu’un jour je reviendrais ici, ou j’ai fait mes premiers pas, en tant que Commissaire de la République » Auparavant, le préfet était allé au cimetière communal se recueillir sur la tombe familiale où sont inhumés ses parents.Son grand-père est décédé en 1950 , victime d'un accident mortel de la circulation,renversé par un camion alors qu'il était à vélo, au pont du petit Paris, à proximité de la Valette.Les anciens se souviennent de cet événement tragique qui avait bouleversé la population à l'époque où les véhicules et les accidents de la circulation étaient rares...
Hugues Bousiges montre un grand attachement à notre commune, sentiment partagé par son frère, Richard Bousiges qui a écrit deux livres sur Saint Florent : « Un village cévenol pendant la Révolution. Saint Florent de 1789 à 1795 » et « Un village catholique pendant la guerre des camisards. Saint Florent de 1703 à 1705 ». Un troisième narre « La vie familiale, sociale et économique d’une famille cévenole au 18ème siècle » consacrée à son ancêtre Maurice Bousiges, natif de Robiac (1742-1810). Les deux premiers peuvent être prêtés par la bibliothèque municipale qui les possède.
Hugues Bousiges montre un grand attachement à notre commune, sentiment partagé par son frère, Richard Bousiges qui a écrit deux livres sur Saint Florent : « Un village cévenol pendant la Révolution. Saint Florent de 1789 à 1795 » et « Un village catholique pendant la guerre des camisards. Saint Florent de 1703 à 1705 ». Un troisième narre « La vie familiale, sociale et économique d’une famille cévenole au 18ème siècle » consacrée à son ancêtre Maurice Bousiges, natif de Robiac (1742-1810). Les deux premiers peuvent être prêtés par la bibliothèque municipale qui les possède.
Lors de discours de bienvenue du maire Gérard Catanèse exprima sa fierté : « C’est un moment inoubliable pour notre commune qui restera gravée dans l’histoire de Saint-Florent. Ce n’est pas tous les jours qu’on reçoit un préfet, encore moins un préfet qui a des racines familiales dans notre commune... Vous arrivez dans un contexte où une nouvelle dynamique est en marche…nous avons des défis à relever, avec de moyens limités et au moment où on parle de la réforme des collectivités territoriales, j’aimerais vous rappeler l’importance de la proximité et notre très grande inquiétude en matière budgétaire, de maintien de services publics, de la progression de la délinquance et des incivilités à un moment alors que nos populations sont vieillissantes et fragilisées ».
En réponse le préfet entreprit un exposé qui montra sa très grande connaissance des dossiers. A l’évidence, Hugues Bousiges est très attentif à tout ce qui se passe sur notre commune. S’adressant au maire : « Vous avez une politique dynamique. Je vous félicite pour le travail accompli et ce qui reste à faire, sur la fontaine réalisée sur la place, et sur l’initiative de la tournée des aînés en matière d’assistance aux personnes âgées. Vous êtes un précurseur et je ne manquerai pas de vous citer en exemple ».
Puis la délégation s’est rendue au presbytère où sont exposées les œuvres offertes par les artistes lors de la semaine d’art contemporain. Le préfet s’est montré très intéressé aux explications de Michèle Boucarut.
Puis ce fut la visite du quartier de l’Aubradou, en réhabilitation, où réside une soixantaine de familles. Deux fresques ont été peintes sur les murs de deux bâtiments pendant la semaine d’art contemporain. Cette action devrait se poursuivre les années prochaines.
La visite du préfet s’est terminée par la « Société Méridionnale de Caisserie » qui s’est installée dans les anciens bâtiments d’Alsthom. Cette entreprise transforme environ 17000m3 de bois en caisses et palettes. Dirigée par Jean-Jacques Daniel, elle emploie entre 14 et 20 personnes suivant la saison.
Puis le préfet Hugues Bousiges, s’est dirigé vers Saint-Ambroix, une commune qu’il affectionne aussi beaucoup. Lorsqu’il était enfant, il y allait à la piscine, au marché, et il regrette de façon nostalgique la disparition de la quincaillerie Rome, un magasin à l’ancienne, qui lui plaisait beaucoup…Une autre époque !
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