Des élèves très participatifs, intéressants et intéressés |
Car le charbon, l'or noir, était la clef de voûte essentielle et vitale de l'économie de tout le bassin Alésien. Un minerai qu'il fallait arracher aux entrailles de la terre souvent à mains nues à force de sueur, parfois de peur, de sang et de larmes dans la moiteur et la poussière à plusieurs centaines de mètres de profondeur.
Ce lundi les classes de cours moyens de l'Affenadou, du Martinet et de Saint-Florent ont visité cette exposition comme on visite un musée. Des enfants très intéressés, posant des questions pertinentes à Paul Rouverand et Louis Robert, organisateurs intarissables sur un sujet qu'ils ont bien connu pour l'avoir vécu.
Un monde que ces élèves ont littéralement découvert, qui leur a paru lointain, voire préhistorique en regard de leur jeune âge et de l'environnement ultra sophistiqué qu’est aujourd'hui leur quotidien.
Visiblement les classes avaient minutieusement préparé leur venue avec leurs professeurs René Doussière Michel Perez et Eva Delais.
Des questions et des étonnements ont fusé sur le pénible et dangereux travail de mineur et la vie des gens à « cette époque ». A quoi ça servait? le fourneau à charbon? le baquet? le lourd et imposant marteau piqueur ? la salle des pendus ? les lampes de mine ? les pics? et aussi des questions sur les drames, la silicose et les accidents qui ont souvent endeuillé les familles de la vallée…
Les élèves de l'Affenadou ont chanté « Les Corons » pour leurs camarades. Un hymne devenu mythique qui résume avec force et poésie le monde la mine.
Un monde qui est vraiment entré dans l'histoire…